« STARMANIA
Toujours le succès ! »
Crée en 1979, l'Opéra-Rock de Michel Berger et de Luc Plamondon a séduit...1,5 million de spectateurs. « Starmania » revient mardi à Strasbourg dans une mise en scène signée Lewis Furey.

------C'est dans une réalisation de Tom O'Horgan que « Starmania » voit le jour au Palais des Congrès, le 10 avril 1979. France Gall, Daniel Balavoine, Diane Dufresne, Fabienne Thibeault, Nanette Workman sont les principaux interprètes de ce spectacle réunissant 70 acteurs, danseurs et comédiens.

------Les chansons du spectacle : « Les uns contre les autres », « Le monde est stone », « Quand on arrive en ville »...deviennent vite populaires. Le talent de la plupart des jeunes artistes de la création « explosent » et ils deviennent des vedettes à part entière.

------La production 1988, allégée par rapport à la version d'origine, est conçue de façon à pouvoir être accueillie sur les scènes de province. Elle est jouée au Théâtre de Paris, avant de partir en tournée. Dans cette nouvelle version avec : Maurane, Renaud Hantson, Sabrina Lory, interprètent les rôles principaux.

------En 1992, sort un album en version anglaise : Tycoon, dans une adaptation de Tim Rice. L'album est bientôt vendu à 500 000 exemplaires grâce à l'interprétation de Cindy Lauper, Kim Carnes, Peter Kingsberry, Céline Dion, Tom Jones, Nina Hagen.

------En 1993 au Théâtre Mogador, une nouvelle version, mise en scène par Lewis Furey est présentée avec de nouveaux jeunes artistes : Luce Dufault, Judith Bérard, Patsy Gallant, Bruno Pelletier, Michel Pascal, Frank Sherbourne et Jasmine Roy. L'opéra-rock de Michel Berger et de Luc Plamondon restera à l'affiche de Mogador jusqu'au 1er janvier 1995 pour partir ensuite en tournée en France, Belgique et Suisse jusqu'à fin juin 1995.

------Depuis septembre 1993, date de cette nouvelle version, environ 1 500 000 spectateurs sont venus applaudir ce spectacle, un record pour la comédie musicale française. Un autre chiffre impressionnant pour ce « phénomène » : 2 500 000 personnes ont acheté l'album de Starmania, première version, et il continue d'être classé dans les meilleures ventes françaises à ce jour.

------Pour la quatrième année d'exploitation, c'est Marie-Carmen, (« L'Aigle Noir » de Barbara) qui reprend le rôle de Sadia et Jasmine Roy, ex-Sadia relève un autre défi, elle interprète les quatre rôles féminins en alternance avec les rôles titres.

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« Starmania arrive en ville »
Quand on pense à Starmania, on se dit, la tête gonflée d'idées reçues, que tout ça sent fort la naphtaline, que le spectacle créé par Michel Berger et Luc Plamondon remonte tout de même à 1979 et qu'on risque de bâiller ferme durant la soirée. Heureusement, il y a toujours quelques starmaniaques dans votre entourage pour vous remettre dans le droit chemin. Car l'opéra-rock mythique a su, depuis bientôt deux décennies, mobiliser des bataillons d'inconditionnels.

------Hier, au Rhénus, ils étaient 4000 à être venus applaudir l'objet de leur idolâtrie, venus saluer également l'étonnante fraîcheur de Starmania. Une partition visionnaire qui réunit toujours autant de monde pour la simple raison qu'elle parle d'aujourd'hui. Zéro Janvier, le milliardaire enfermé dans sa tour dorée, qui rêve d'accéder à la présidence de l'Occident et de restaurer l'ordre, Johnny Rockfort, l'anarchiste poseur de bombes, Ziggy, l'homosexuel : on pourrait égrener à loisir les thèmes de Starmania qui, de près ou de loin, évoquent le quotidien.

------Ajoutez à cela la mise en scène formidablement inventive de Lewis Furey, les costumes signés Guillotel, l'accumulation de tubes qui du « Monde est stone » au « Blues du businessman » ont fait le succès de Michel Berger, et on comprend que la mayonnaise, sans aucun arrière-goût de naphtaline, continue à prendre. Après la soirée d'hier, pas de doute, les starmaniaques étaient plus nombreux que la veille.

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« Starmania, l'émotion intacte »
6000 spectateurs conquis, 18 artistes séduits...

------Starmania a offert de grands moments d'émotion aux Vannetais, vendredi et samedi. Avec le célèbre opéra-rock, le Chorus a accueilli l'un de ses plus beaux spectacles depuis son ouverture voici quatre ans. Violence, désespoir, tendresse. D'allégories urbaines new-age en histoires d'amour, StarmaniaStarmania a fait fonctionner les ressorts de l'émotion lyrique avec une puissance étonnante.

------On croyait pourtant les connaître assez pour en avoir épuisé la magie, ces tubes concoctés voici bientôt 20 ans par Berger et Plamondon. On pouvait croire aussi que trop de stars y ont écrit leur nom en lettres de lumière, pour qu'il reste encore une place pour accueillir des artistes rayonnants. Eh bien non. Tout faux !

------Maurane, Fabienne Thibeault, France Gall, Diane Dufresne, Cindy Lauper ou encore Balavoine ont trouvé plus que des successeurs : des compagnons de route sur le chemin d'une oeuvre qui déroule le fil de son immense histoire, une histoire qui commence à avoir un petit goût d'éternité à force d'être indémodable.

------Le Starmania qui restera : merveilleuse Isabelle-Marie Jeanne, superbe Michel-Zéro Janvier, surprenant Patsy-Stella, émouvante Edith-Cristal... Tous ont investi leurs rôles par une espèce de tour de passe-passe, subtilisant la vedette aux images fixées dans les souvenirs des 80', s'appropriant l'opéra comme seuls savent le faire les grands artistes sur une belle oeuvre.

------D'abord des voix, puissantes, modulées, chaleureuses, colorées, aériennes. Et puis des costumes, bizarres et chatoyants, répondant aux teintes d'inquiétants maquillages. Du mouvement enfin, incessant, celui des acrobaties vibrionnantes des acrobates, celui aussi des décors fantastiques nés de la folie de l'angoissante Monopolis.

------Ce Starmania là, fort, prenant, cohérent et dense, sera celui qui restera dans le souvenir de ceux qui l'on vécu

------Il restera aussi dans le souvenir de ses artistes. Ravis de l'accueil d'un public enthousiaste, visiblement fiers d'avoir réussi leur prestation vannetaise, ils ont éclairé leur salut final des resplendissants sourires qui manquaient tant à leurs rôles tragiques. Comme une cerise couleur soleil sur le gâteau amer d'une oeuvre noire...

------A leur sortie, tous se sont prêtés de bonne grâce à la frénésie autographile des fans qui les guettaient. Sourire toujours, un mot gentil, un éclat de rire complice. Bien, sympa, le bonheur plus fort que la fatigue.

------4 heures du matin. Au bar du Roof, Xavier-Yves Ziegler se livre à un amusant duo avec Patsy Gallant. Autour d'une table, les chanteurs devisent tranquillement. Plus loin, sur la piste, d'autres dansent. « C'est extraordinaire, de retrouver cette ambiance entre nous », confiait Patsy Gallant. « Il y a si longtemps qu'on n'avait pas reçu un tel accueil... ».

------Sadia, Ziggy, Marie-Jeanne, Johnny Rockfort et Cristal : la légende vivante est venue à Vannes.

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« Le retour de Starmania »
Depuis plus de 20 ans, la célèbre comédie musicale se produit avec succès sur les scènes du monde entier.

------Johnny Rockfort et sa bande d'Etoiles Noires traînent leur mal de vivre, leurs désillutions voire leur amertume dans ce spectacle musical bien rodé. Chanteurs et comédiens jouent l'an 2000, version noirceur urbaine au rythme de "Quand on arrive en ville"... Mais ils sont soudés lorsque "Le monde est Stone" et se réunissent pour chanter "Les uns contre les autres". Tant de standards repris aujourd'hui par de jeunes artistes comme Frank Sherbourne pour Johnny Rockfort et celui qui s'appelle Ziggy, Andy Cocq...

------Cette comédie a ouvert les portes de la célébrité à Daniel Balavoine, aux canadiennes Diane Dufresne, Fabienne Thibeault et Céline Dion, ainsi qu'à l'étonante Nina Hagen. Starmania est mis en scène depuis 1993 par Lewis Furey qui ne ménage pas les effets de surprise d'un spectacle à l'autre. La vie de l'Underground Café reste avant tout un moment de bonheur visuel et musical.

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« Starmania, 20 ans après : inoxydable ! »
Beeellle... Non ! Le fabuleux succès public de Notre-Dame de Paris n'a pas tout emporté sur son passage ! Et surtout pas Starmania. Starmania ? Bien plus qu'un Opéra-Rock. Carrément un phénomène de société. Qui semble hermétique à toute ringardisation latente...

------Et de fait, plus de 20 ans après sa création, l'oeuvre de Michel Berger et Luc Plamondon n'a pas pris une ride. Elle a gardé tout son impact visionnaire.

------Le public semble ne jamais devoir se lasser de l'histoire de Johnny Rockfort, le chef de la bande d'anarchistes les Etoiles Noires, de Marie-Jeanne, la serveuse automate de l'Underground Café, du milliardaire Zéro Janvier, du jeune disquaire androgyne Ziggy et autres Stella Spotlight.

------Autant de personnages entrés dans la légende de la comédie musicale. Mais qui, hier soir, n'avaient pas le même visage que lors de la précédente représentation troyenne de Starmania il y a quelques années.

------On s'en doutait, et on en a eu la confirmation tout au long de cette version 2000 brillamment mise en scène par Lewis Furey, les nouveaux interprètes sont tout à fait dignes de leurs prestigieux prédécesseurs : à commencer par Martin Fontaine - Erreur du journal : il s'agissait en réalité de Michel Pascal !!! - qui incarne Zéro Janvier, ce businessman en proie au blues : dire que sa voix, puissante, est prodigieuse, c'est être encore bien au deça de la réalité ! Proprement hallucinant.

------Dans le costume de Marie-Jeanne, la canadienne Loulou Hughes est elle aussi remarquable ! Quant à Frank Sherbourne, anciennement Ziggy, il donne au personnage emblématique de Johnny Rockfort la dimension attendue, aussi bien par la présence sur scène que par la voix.

------Sans doute Starmania est-elle, avec le fameux et archi-culte Rocky Horror Picture Show, l'oeuvre contemporaine qui s'est approchée le plus près de l'idée que l'on peut se faire du spectacle total. Jusqu'à en devenir incontournable. Indispensable même, dirons les aficionados les plus enragés, vous savez, ceux qui connaissent par coeur le Blues du Businessman, le monde est Stone, et tous ces titres devenus des hits indiscutables... et dans Starmania, le tandem Berger-Plamondon en a aligné une sacrée série !

------Lumières décors, accessoires, images diffusées sur un écran géant, chorégraphies, acrobates, costumes... : rien n'a été négligé pour rendre l'ambiance futuriste de ce Starmania de l'an 2000... Naturellement, dans la foulée, on ne manquera pas de particulièrement souligner la qualité des arrangements signés de l'ancien Troyen Serge Pérathoner et de son complice habituel Jannick Top. Du très beau boulot.

------Oui, hier soir, à Argence, 2 heures durant, une porte induite s'est mystérieusement ouverte, une porte dans laquelle les Troyens se sont engouffrés tête baissée, une porte qui s'ouvrait sur Monopolis, la nouvelle capitale de l'Occident, une ville terririsée par les Etoiles Noires et leur chef Johnny Rockfort !


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